“Notre mère, celle de tous les êtres vivants, est soumise, selon la loi qui s’impose. Elle à des maîtres, elle est propriété privée. En la soumettant comme propriété privée pour l’exploiter, ils la privent de sa liberté d’engendrer la vie, de protéger et d’enseigner le lieu, les relations et le temps de tout ce qui vit. Ils l’empêchent de produire des aliments, de la richesse et du bien être pour tous les peuples et les êtres vivants. Ceux qui profitent d’elle provoquent la faim, la misère et la mort. Ils lui volent le sang, la chair, les bras, les fils et le lait pour établir le pouvoir de quelques uns sur la misère de tous. Voilà pourquoi ceux qui se sentent héritiers des colons nient la Mère indigène qui leur a donné vie, ainsi comme ceux qui acceptent la propriété privée de la terre pour être exploitée au nom d’intérêts particuliers se refusent à défendre la liberté collective et le droit à la vie.”.